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Nom du blog :
strangersinstrangeland
Description du blog :
Des mots sans suite.
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
07.02.2012
Dernière mise à jour :
10.07.2012

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La Dépersonnalisation.

Publié le 10/07/2012 à 21:25 par strangersinstrangeland
La Dépersonnalisation.

Je voudrais dire, comme Stendhal de Mathilde, que j'ai trop de bon goût pour placer dans une conversation un bon mot trouvé à l'avance. Cependant, n'étant point homme de bon goût quand cela m'arrange, et de plus n'étant pas certain que ce "bon mot" est de moi, je le livre: il me semble aller vers un monde de plus en plus dépersonnalisé.

En musant par les rues, j'ai cette oppressante impression de croiser sans cesse la même personne, disant la même chose. Que je rencontre une bande de quatre (ou plus, mais j'aime le chiffre quatre, ça me rappelle les trois mousquetaires et D'Artagnan) petiots, je les vois vétus à l'identique, marchant de la même manière, et j'oserais dire pensant les mêmes mots (si tant est qu'ils pensent...). Alors je me demande, dans ce monde de prétendue "diversité" à quoi ça rime? Qu'il s'agisse de "jeunes cadres dynamiques" en costard ou d'ados en jogging, c'est pareil. J'ai souvenance alors d'un passage de Jurassic Park (le livre) avec le mathématicien Ian Malcolm se révoltant: "n'est-ce pas incroyable? Nous vivons dans le convenu". Parallèle inquétant: de 1830 lorsque "différence engendre haine" à aujourd'hui ou peu s'en faut, de Stendhal à Crichton (parallèle osé, je sais) on trouve la même réflexion, celle que je livre aujourd'hui.

Alors qu'est-ce que cette prétendue évolution, que ce monde "libre et démocratique" dans lequel nous sommes censés nous mouvoir? Comment prétendre que la société à évoluer alors que la pensée en est resté au même stade?

Je m'interroge et m'inquiète... non, en fait, je m'en fous, tout ce que je veux, c'est continuer à ne ressembler à personne :)

Je pense qu'avec mon parallèle Le Rouge et Le Noir / Jurassic Park, j'ai accomplit un pas dans cette voie.... et faisons comme ce félin qui ne s'en fait pas! (Je pense d'ailleurs que le félin chat est le summum de l'évolution!)

J'aurais voulu être un héros

Publié le 05/07/2012 à 21:46 par strangersinstrangeland
J'aurais voulu être un héros

Cela faisait longtemps que je n'avais plus écrit. Or, ce soir, je me suis pris d'un coup de folie, et je me regarde tous les génériques de mes dessins animés de quand j'étais gamin. Quand on est né en 1982, on a la chance d'avoir connu le club Dorothée, et franchement, je dois dire qu'aujourd'hui je suis reconnaissant à cette émission de m'avoir fait regarder les Chevaliers du Zodiaque, Nicky Larson et autre Dragon Ball.

Alors, ok, ils se foutaient joyeusement sur la gueule, mais! il y a un grand mais: les héros avaient une sacrée moralité. Et ca m'a été bénéfique: le héros a la classe quand il se sacrifie, le héros ne frappe pas par derrière, se bat à la loyale, protège la veuve et l'orphelin... des clichés, certes, mais des clichés qui se sont gravés en moi.

Aujourd'hui, du coup, je m'indigne d'une vertueuse colère à la lecture de certains faits divers, et vaille que vaille, j'en suis fier. Oui, je me voudrais super-guerrier plein de puissance,ou plus classe encore, sortir le Magnum Python 357 de Nicky Larson pour châtier les méchants (car les méchants existent) .

Oui, j'aurais voulu être un héros. Que tous ceux qui ont également ce rêve me rejoignent!

Roger Taylor- Electric Fire

Publié le 27/05/2012 à 11:07 par strangersinstrangeland
Roger Taylor- Electric Fire

Artiste: Roger Taylor

Album: Electric Fire

Année de sortie: 1998

 

Je ne l'aurais pas souhaité, mais cet album de Roger est le dernier sorti (je ne compte pas les deux singles The Unblinking Eyes et Dear Mr Murdoch -2011).

Très différent de son prédécesseur dont j'ai fait la chronique voilà quelques temps, Electric Fire est plus sombre, plus intime... et quelque part, plus experimental musicalement parlant. On sent une certaine anxiété dans les thèmes (Pressure On, Believe in Yourself, Where are you now...), une recherche de réponses; dans le même temps, il ne manque pas d'humour: la chanson A Nation of Haircuts par exemple, dans laquelle Roger se gausse d'une mode capilaire qui reflète une façon de penser (And we salute you, you're so fuckin' cool!)

L'orchestration est superbe, extrèmement riche et subtile, comme Taylor sait le faire (et ce n'est pas donné à tout le monde!).

A noter que cet album à donné lieu à un World Record: le premier concert diffusé par le web! Pour les curieux, le macking of de ce concert (live at the Cyberbarn) est disponible via Youtube.

Illustrons par le superbe "London Town" ce petit article:

Les surprises de Youtube

Publié le 26/05/2012 à 20:32 par strangersinstrangeland

Ce que j'aime particulièrement sur Youtube, c'est de pouvoir retrouver des chansons que je n'aurais jamais pensé réécouter un jour; par exemple lorsque jeune lycéen, je m'adonnais à l'étude du Russe, l'assistante (elle même du pays des tsars) avait passé à chacun des élèves (4) une cassette de musique. Bien entendu, ma cassette avait rendu l'âme (et la bande) en passant sur mon bon vieux lecteur.

Allez donc retrouver la chanson qui me plaisait! et bien, j'ai finit par remettre la main dessus via Youtube. Pas de suspens, je vous laisse en profiter (en esperant que vous ne m'en vouliez pas trop: j'étais jeune alors!)

Je sais, c'est affreux. Mais ça reveille de bons souvenirs, surtout chez quelqu'un qui a des tendances à la réminiscence.

De même, j'ai pu trouver des lives et des clips de groupes obscurs comme je les aimes. Pas plus tard qu'aujourd'hui, j'ai mis la main sur un live de The Cross (deuxième groupe de Roger Taylor, batteur de Queen si vous vous souvenez) à Genève.

La seule ombre au tableau, c'est cette foutu législation, toujours prêtte à lécher le cul des majors et autres industries: du coup, régulièrement, de très bonnes vidéos sont supprimées.

Bon, pour ne pas rester sur cette vidéo, il faut le dire, raisonnablement hideuse, je me permet, contre mon habitude d'en mettre une seconde, plus dans mes goûts d'aujourd'hui :)

Eijia Yoshikawa - La Pierre et le Sabre

Publié le 20/05/2012 à 19:49 par strangersinstrangeland
Eijia Yoshikawa - La Pierre et le Sabre

Titre Original: Musashi

Année de parution (en France): 1971

 

Aujourd'hui que l'on fait du Japon un pays fort à la mode, j'ai remarqué qu'une bonne part de l'art, de la littérature, et de l'histoire restait dans l'ombre. Bien entendu, le théatre No ou Kabuki, la dynastie des Tokugawa ou le Manyo-Shu ne semblent guère en accord avec la J-Pop.

La Pierre et le Sabre bénéficie d'une certaine notoriété: il s'agit d'un des romans japonais les plus connus à travers le monde (souvent comparé à Autant en Emporte le Vent), et les personnages qu'il met en scène -tous personnages historiques- sont entrés depuis longtemps dans la légende: Miyamoto Musashi, Sasaki Kôjiro, Yagu Munenori... Quel garçon ne reverrait pas de s'identifier aux samouraïs et de vivre leurs aventures?

Mais ce qui est, je trouve, le plus fascinant dans ce livre, c'est cette idéalisation de l'histoire du Japon. Et, comparé à l'habitude toute française de systèmatiquement dénigrer le passé, c'est reposant.

La Pierre et le Sabre est une version romancée de la vie de Miyamoto Musashi, de sa "révélation" (lorsque le jeune Takezo change de nom pour Musashi) à son duel contre son rival, Sasaki Kôjiro. Le livre trace la vie d'errance de Musashi à travers le Japon d'autrefois, sa recherche d'une "voie du sabre", sa volonté de toujours se surpasser pour atteindre un idéal que lui même ne connaît pas.

Quelque part, ce roman donne foi en l'humanité: les valeurs mise en avant par Yoshikawa (l'étude, la sagesse, la témérité, la perséverance) ont quelque chose de chevaleresque. D'autant que les personnages évoluent dans un monde que l'on sent passer peu à peu sous la coupe des "marchands", un monde qui va bientôt ressembler au notre.

Rick Wakeman - 1984

Publié le 20/05/2012 à 13:52 par strangersinstrangeland
Rick Wakeman - 1984

Artiste: Rick Wakeman

Titre: 1984

Année de sortie: 1981

 

Rick Wakeman est surtout connu pour avoir été LE clavieriste du groupe Yes. Cependant il a aussi collaboré avec David Bowie (The man who sold the world / Huncky Dory) et s'est lancé dans de nombreux projets solo. 1984 est l'un de ceux-là. Sorti en 1981, le disque s'inspire bien entendu du très célèbre roman de Georges Orwell.

L'univers de Wakeman est particulier: véritable laboiratoire de chimie musicale, le claviériste crée des ambiances à l'aide de sons; on ressent un album plus qu'on ne l'écoute, et parfois, avouons-le, cela manque de légèreté,en dépit des prestigieux invités figurant sur le disque (Tim Rice, Ian Anderson...).

Il reste que malgré tout 1984 est agréable à écouter, particulièrement la chanson "Robotman" (la meilleure de l'album selon votre serviteur).

En voici une version "live" - pardon pour la qualité par contre....

Dernière Ballade d'un Baladin.

Publié le 19/05/2012 à 09:18 par strangersinstrangeland
Dernière Ballade d'un Baladin.

En ces clairs matins de printemps,

Un vent léger fait ondoyer les feuilles,

Des hauts platanes plein d'orgueil,

Si beaux, si droits! vers l'Azur dominant.

 

La ville s'est tue: le silence règne enfin,

Le chant des oiseaux, en ce clair matin,

Est le seul que je veuille entendre,

Quand le premier soleil caresse l'herbe tendre.

 

Je serais loin, couché dans une nature sauvage,

le regard perdu dans l'immensité des nuages,

Seul, absolument seul, dormant enfin,

 

J'oublierais ces cacophonies qui font rage,

Et laisserais derrière moi ce lourd bagage,

Qui contient mes joies et mes chagrins.

 


Louis XIII le musicien.

Publié le 17/05/2012 à 14:26 par strangersinstrangeland
Louis XIII le musicien.

En furetant dans la musique classique, j'ai trouvé matière à combler mes passions d'historien amateur et de musicien encore plus amateur: Le voeu de Louis XIII, par Nicolas Formé.

Parmis les compositions présentés, une en particulier m'a attiré: Tu crois, ô beau soleil, composé par... Louis XIII (Himself!). Quel choc a été l'écoute d'un morceau écrit par un Roi pour lequel j'éprouve un grand respec:-une composition qui aura traversé les âges.

Je connaissais, grâce aux nombreuses biographies que j'ai lu, la passion que le fils de Henri IV vouait à la musique, mais j'ignorais qu'il était possible d'entendre ses compositions.

Mais sans plus tarder, écoutons Louis XIII, le Juste.

En apparté, ce n'est pas aujourd'hui que je verrais un chef d'état composer une oeuvre artistique, signe de la décadance actuelle...

 

Miracle Of Sound - Level 1

Publié le 15/05/2012 à 20:42 par strangersinstrangeland
Miracle Of Sound - Level 1

Artiste: Miracle of Sound

Album: Level 1

Année de sortie: 2011

 

Quel rapport entre Mass Effect, Call of Duty et Elder Scroll? Ah, j'entends quelqu'un au fond? "Ce sont des jeux vidéos!" Et oui! Mais pas que!

Car Gavin Dunne, jeune Irlandais multi-instrumentistes à fait un pari charmant: celui de trouver un thème pour chaque jeu - et ce ne sont pas trois notes sur un mélotron! Non, ce sont de très bonnes chansons, rock pour la plupart, épousant au mieux les thèmes de chaque jeu -et parfois son avis personnel sur celui-ci!

Au final, on découvre donc un album riche, varié, qui gagne à être connu: il y a vraiment du travail derrière! Aussi, pour celles et ceux qui veulent soutenir ce mix geeko-musical, je vous convie à le visiter à: http://miracleofsound.bandcamp.com/

Un extrait musical d'une de ces petites perles (je l'adore, tant pour la musique, que pour les paroles)

Bonne écoute!!!!

Promenade au Crépuscule

Publié le 10/05/2012 à 21:58 par strangersinstrangeland

Ce soir, j'eus la chance de me promener seul, avec le soleil couchant. Moment délicieux, et frustrant: délicieux, car j'aime cet instant où le temps semble se figer, lorsque les nuages offrent un balais de couleur, et une douce chaleur se fait sentir.

Frustrant, parce qu'en ville, tout le monde s'en fout, personne n'est sensible à la poésie d'un beau coucher de soleil: les voitures roulent, bêtement, les publicités criardes agressent l'oeuil, et dans l'ensemble, les gens sont souvent trop cons pour prêter attention à ce genre de chose. Mieux vaut suivre les résultats sportifs ou regarder la télévision.

Dans ces moments, je me plais à m'imaginer un monde sans cela: une simple allée bordée de hauts platanes, sans voiture, bien entendu; les gens attablés à la terrasse d'un café du XVIIIeme siècle. Rimbaud se promenant par là, composant "Sensation". Quelque Woodehouse se plaisant à plonger Bertram Wooster dans des imbroglios dont seul son majordome, Jeeves peut le sortir.

Un monde d'art et de lettres, à l'heure du crépuscule.

Alors, j'ai choisit de prendre le chemin des écoliers, pour suivre le canal (dont j'ai déjà parlé). A tout le moins, être proche de l'eau, marcher sur autre chose que du bitume, et contempler les hauts et majestueux platanes (en essayant d'oublier le continuel (perpetuel?) bruit de roulement et de moteur) m'a aidé à perpetrer mon crime féerique de fuir la réalité.

Suis-je à ma place dans ce monde, ou tout simplement, ce monde peut-il offrir une place à un rêveur?